La galette de Haute Bretagne |
Accueil La Confrérie Concours La galette Recettes Pipriac Liens |
|||||||||
![]() |
![]() |
|
Ayant pris soin de rentrer la veille un fagot qu’elle disposait près de la cheminée, la maîtresse de maison levée de bon matin, préparait sa pâte dans une bassine de préférence en terre cuite ou en grès épais, afin que cette dernière y reste fraîche.
Pour se faire elle utilisait de la farine de blé noir pure qu’elle salait avec du gros sel gris et qu’elle délayait énergiquement avec de l’eau , soit à la main soit à l’aide d’une grande cuiller de bois. Il fallait faire attention de ne pas la noyer ni de faire des grumeaux dans la pâte, ce qui risquerait de ruiner la réputation de la « fezouze » de galettes.
L’instant venu la galetouère était posée sur un trépied dans le foyer. Le feu était entretenu par un apport continuel de menues branches donnant de petites flammes uniformément réparties et assurant ainsi une température constante et ce afin de favoriser une cuisson régulière.
Avant chaque galette elle graissait la galetouère avec le frottoué ou graissoué, ustensile qui permettait de l’enduire de saindoux ou de gras de lard, Elle versait ensuite à l’aide d’une louche ou d’une écuelle une quantité exacte de pâte qu’elle étendait à l’aide d’un petit râteau de bois appelé rouable, tandis qu’avec la tournette elle retournait la galette sur l’autre face. Une fois cuite la galette était posée sur la hêche ustensile typiquement de Haut Breton, sorte de claie en bois que l’on recouvrait d’un torchon en lin destiné à absorber l’humidité que l’on appelait sueur de galette. |
|
| |||||
![]() |
![]() |
|||||||||
![]() |
||||||||||
![]() |
||||||||||
![]() |
||||||||||
![]() |
||||||||||